Erael

Description : Un elfe bien maigre, s’appuyant avec peine sur un vieux baton de chêne. Ses cheveux noirs tombent en casade sur ses épaules tandis que ses yeux vous fixent étrangement…

Background :Erael est né dans l’ouest du Kurbgond, laissé seul, abandonné par ses parents à la rigueur de l’hiver. Un elfe vêtu de robes grises, un dénommé Rilianth, fut prit de pitié pour l’enfant, le prennant sous son aile et le sauvant ainsi d’une mort certaine. Ainsi débuta la vie du jeune Erael. Elevé sous la houlette d’un vieil elfe que beaucoups dans la région considéraient comme un vieux fou…un sorcier maléfique.
Quand Erael fut en age d’écrire et de lire, le vieil ermite lui confia un grimoire relié de cuir et d’or, des fines runes elfiques enlacées décorant ses pourtours. Souvent sévère mais toujours attentionné envers son protégé il lui apprit les rudimments de la magie ainsi que quelques sortilèges simples, Rilianth étant en effet un ancien mage très puissant et respecté de ses pairs, mais faché avec eux, refusant de partager leur vision des choses. Ce qui conduisit ce dernier à s’exiler et à vivre seul dans une vieille vallée entourée de forêts, non loins d’un petit village.
Erael apprit auprès de son mentor la magie, mais aussi une éducation morale. Son mentor voyant toute violence comme une tragédie il l’éleva dans le respect de toutes choses et se refusa de lui apprendre des sortilèges pouvant entrainer la mort ou causer des blessures.

Erael était doué mais son état physique était inquiétant, peut-être son abandon lorsqu’il était bébé en était la cause, cependant même pour un elfe il était frêle et parlait peut, ses joues creusée et ses yeux cernés lui donnaient un air plus que sinistre et ce même au court de son enfance, le tout accentué par un rideaux de cheveux noirs encadrants sont visage.

Un soir alors qu’Erael partait chercher de l’eau à la rivière non loin de leur petite maison, les villageois du coin, enragés pour une raison inconnue mirent le feu à la cabanne, Rilianth tenta de les résonner, mais les croyances populaires étaient bien plus fortes que la diplomatie et le refus de violence du vieux sage le conduit à sa perte. Les gueux l’occirent sauvagement sous les yeux de son disciple, lequel fut frappé et pourchassé dans les bois.
Le corps couvert de blessures et les habits en haillons, tremblant il se cacha pendant des heures dans les bois, avec pour unique compagnon son grimoire jusqu’à ce que les villageois se lassent de le poursuivre.
Pendant des jours il éra dans les bois, mangea des baies et invocant de l’eau. Jusqu’à ce qu’il tombe sur un autre village dans lequel il mendia suffisament pour s’achetter des vêtements plus dignes. Il se fabrica un bâton avec une vieille branche de chêne et repartit sur les routes, utilisant ses dons magiques de prescience pour éviter tout danger, ressassant dans sa tête les événements terribles qui avaient bouleversés sa vie, cachant son chagrin au plus profond de lui même.

Boitant, appuyé sur son bâton de marche, une cape à capuche rabattue sur son visage pour le protéger des intempéries, il se présenta à l’entrée de Kormood, ses yeux sombres contemplants la citée du Nord. Après quelques instants et au prix de ce qui parut être un effort énorme, il continua sa route et y entra.
Après tout le vieux mage lui avait dit qu’un jour il partirait, qu’il serait seul face au monde, et qu’à cet instant il devrait mettre à profit ses enseignements de la manière qui lui semblerait, à lui et lui seul, la meilleure…