Ariatis De Beaufortin

The Boss Nombre de messages : 216 Age : 36 Date d'inscription : 06/06/2007

Description :
Ariatis est un bel homme d’une trentaine d’années au corps svelte et
aux gestes adroits. Il a les yeux gris et les cheveux noirs. Son visage
est souvent rieur et la vivacité de son regard trahit une certaine
intelligence. Il ne se déplace jamais sans ses grandes bottes de cuir,
son ample cape qui semble trop longue pour lui, son grand chapeau au
panache somptueux et sa rapière au pommeau ouvragé.

Background :

Ariatis est le dernier fils d’une vieille famille noble ayant perdu sa fortune
au fil du temps. Il fut élevé avec toute l’éducation requise pour un
homme de son rang, ses parents la privilégiant au détriment des jeux et
des envies qu’ont les jeunes garçons. Il acquit ainsi très tôt le
parler d’un courtisan, l’élégance d’un noble et le savoir vivre de
l’élite.

Les rares moments que le garçon passait avec son père étaient consacrés à
des leçons d’escrime, son père voulant faire de lui un bretteur qui
saurait se défendre quand l’honneur était en jeu.

Mais tout n’était pas triste dans sa vie, car Ariatis aimait secrètement la
belle Lise, fille d’une famille rivale. Ses cheveux d’or l’avaient
ébloui tandis que son sourire enchanteur avait capturé son cœur dans de
redoutables filets. Toutes les nuits, Ariatis rêvait de la belle, son
visage s’empourprant lorsqu’il s’imaginait l’approchant pour lui
déclarer sa flamme. C’est ainsi que jusqu’à ses vingt ans, il n’y eu
pour tout signe d’amour que des œillades échangées, des sourires
discrets et de petits signes secrets.

A vingt ans, Ariatis était devenu un beau jeune homme dont l’habileté,
que se soit à la rapière ou dans les mots, était réputée dans toute la
ville. Son éloquence et sa galanterie lui assurait un succès auprès des
dames… mais la sienne restait distante. Prenant son courage à deux
mains, Il passa une nuit entière à lui écrire un poème, cherchant les
mots qui lui irait comme un gant, qui l’envelopperait dans l’écrin de
son affection. Il cacheta la lettre de sa chevalière et la remit à une
servante.

Le soir venu, les amants se retrouvèrent dans un parc désert. Là Ariatis
confia à Lise ses sentiments… et les étoiles furent seules témoins de
leurs baisers.

Hormis une ombre qui restait dans les buissons……

Le lendemain, de grands cris résonnaient dans les deux maisons. Leur
relation découverte, les amants devaient passer les foudres de leurs
parents. Jamais ils ne devaient se revoir… car la haine que se vouait
ses familles était immense. Ariatis prit mal ses sermons, et partit le
jour même sur son cheval, un bel étalon noir nommé Ouillsmisse. Il
s’arrêta sous la fenêtre de son aimé, et là lui jura de lui écrire tous
les jours et que son amour pour elle serait éternel ; puis partit sans
autres bagages que sa mandoline et sa fidèle rapière.

Sur les routes il lui arriva moult embûches, que seule sa vivacité et son
adresse lui permirent de déjouer. Il apprit la discrétion, à crocheter
les serrures récalcitrantes et à vivre dans les rues et les campagnes.
Tous les jours il écrivait un poème à Lise, comme il le lui avait
promis. Un beau jour, une réponse lui parvient. Cela faisait 4 mois
qu’il était sur les routes. Il ouvrit avec fébrilité l’enveloppe dont
le parfum n’était pas sans rappeler celui de sa bien aimé. Mais la
teneur de la lettre n’était pas celle désirée, elle lui enjoignait de
cesser de lui écrire, qu’elle allait se marier…et ne pouvait continuer
à vivre dans un rêve. Le cœur emplit de tristesse, le voyageur reprit
sa route… jusqu’aux portes de Kormood.

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